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Liberty Dreams
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30 août 2014

○ Qu'en pensez vous ? ○

Hey ;)

Me voilà pour un chapitre, d'un autre livre... J'ai vachement bossé dessus comparé à l'autre que

je vous ai fait lire, dites-moi ce que vous en pensez, vous voulez que je continue régulièrement

celui-ci, ou l'autre ? Répondez en commentaire svp, suffit d'écrire ce que vous en pensez, de mettre

un pseudo et une adresse mail, qui n'est pas obligée d'être valide... C'est facile, c'est gratuit ; alors 

S'il vous plaît !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Chapitre I – Cauchemar ?

 

J’avançais dans le noir, sans voir où je mettais les pieds. La lune était mon unique lumière. Je frissonnais, tout en marchant dans le brouillard. Les arbres -ou plutôt ces longues ombres qui s’incrustaient dans le paysage nocturne- semblaient me courir après. Mon cœur battait de plus en plus vite, et un incendie de larmes m’envahissait.

Soudain, à travers la pénombre, je vis des yeux rouges. C’était lui.  Aucun doute, il m’avait vue. Je ne pouvais pas me cacher, je ne pouvais plus reculer. Si je l’avais fait, il m’aurait rattrapée en quelques secondes. Si je n’étais pas venue, j’allais autant souffrir mentalement que j’allais souffrir physiquement ; Je n’avais plus rien à perdre. Tout à coup, il était là, tout près. La vitesse de mes battements pulmonaires était incroyable. Pour une simple humaine, je pensais que mon cœur aurait explosé à cette rapidité. Mais non, faut-il croire…

 J’aurais préféré une mort rapide.

Une éternité s’écoula. Quand j’ouvris les yeux, il n’était plus ici. Il n’y avait plus cette tignasse brune qui m’effrayait tant. Je n’étais plus dans les bois. Le lieu fut plus rassurant que la forêt –je n’ai jamais eu si peur. Un hôpital n’était pas un endroit que je trouvais très réconfortant, surtout celui de notre petite ville de Portland.  Mais me convenait mieux, tout de même, que cette clairière.                                                      

  Mais qui m’avait trouvée dans la forêt ? Il ne m’avait donc pas laissée pour morte. Je devrais sauter de joie, mais je n’étais pas plus heureuse que cela. Juste, disons, apaisée, et étonnée.

J’entendais une voix, au loin. Rêvais-je ? Non. « Allyn ! » Mon prénom. Je réussis néanmoins à prononcer quelques mots : «  Que… c’est…. Que c’est-il… passé ? » Il était difficile de parler, avec tous ces fils qui me retenaient. Encore plus difficile de supporter le poids de sa sœur qui vous saute au cou.  

« - Doucement !

-         Excuse-moi. J’ai eu si peur ! Oh, ça me fais tellement plaisir d’entendre ta voix ! T’as faillit y passer, et… tu ne te souviens vraiment de rien ?

-         Non. »

   Appart la forêt, lui… Je ne me souvenais de rien. J’étais tellement affolée ! Il aurait pu me tuer ! Il aurait du ! J’étais tout de même là, toujours vivante. Pourquoi l’étais-je, d’ailleurs ?                               Une abominable pensée s’empara alors de mon esprit. Il ne m’avait pas tuée. Si j’étais ici, c’est que quelqu’un n’était pas en vie. Kate était ici. Elle était épargnée, au moins. Mais qui donc était… décédé ?

Ma sœur avait appelée une infirmière. Peu importe. Quelqu’un était mort. Défunt. Eteint. Quelqu’un était parti, à ma place. Quelqu’un que j’aime. Que j’aimais. Il voulait me faire souffrir. C’est aussi simple. Pourquoi me tuer quand on peut me faire encore plus de mal. S’attaquer aux gens que j’affectionne. La première étape fut donc la souffrance physique. La deuxième était donc mentale.

Quand la bonne femme blonde était arrivée sur place, elle m’avait branché des fils, comme si je n’en avais pas assez. Elle avait avertit ma sœur que j’avais fait un malaise, que cela pouvait arriver, que c’était normal après un choc. Ma sœur était effrayée. Pas plus inquiète que cela, non : choquée. Autant que moi. Comme si elle avait été témoin de la réalité des faits qui se déroulaient dans mon esprit.

« - Mademoiselle ? Mademoiselle Woolley ?!

Quelqu’un était mort.

-         Faites un effort ! Respirez plus calmement. Inspirez, expirez. Inspirez, expirez.

A quoi bon ! Autant mourir moi aussi !

-         Allyn ! Allyn !

Ma sœur serait triste. Abattue.

-         Mademoiselle Woolley ! Nous allons la perdre !

Mais si je vivais je serais moi aussi malheureuse.

-         Allyn ? Si tu m’entends, je voulais simplement te dire que je t’aime. Profondément. Tu n’es pas que ma sœur, tu es ma meilleure amie. Et je ne pourrais pas vivre sans toi.

Mais mourir était terriblement égoïste.

J’inspirais, j’expirais. J’inspirais, j’expirais. C’était à contre cœur. Mais pour ma sœur.

  Quand la petite femme ronde partit enfin, Kate appela Wayne, son copain, pour lui dire qu’elle passerait la nuit ici.                                        

 J’étais épuisée, puis sombrais ; cependant que ma sœur me regardait, inquiète. J’avais mal. Une boule dans le ventre. Même dans mes rêves, je distinguais la douleur qui était sûrement réelle.

Je frissonnais, il faisait froid. J’étais allongée à même le sol, et distinguais un rire lointain. Le sien. Comme si tout à coup les moments dont je ne me souvenais pas revenaient, brusquement, dans mes songes. Comme si tout se continuait, ainsi, lorsque je dormais. J’avais envie de continuer, de voir ce qu’il se passait. Mais tout était si réel que je ne voyais rien, tout comme si je m’étais évanouie. Etais-ce pour cela que je ne me rappelais de rien ? M’étais-je évanouie ?  Délicatement, j’ouvrais les paupières. Saurais-je donc que c’était il passé ? Bizarrement, je n’arrivais pas à accélérer le moment où j’ouvrais les yeux. J’étais angoissée, mais impatiente.

« - Allyn !

Je soupirais. Je ne saurais pas. Pas maintenant, du moins. Sauf si ma sœur me le disait.

-         Kate… Explique-moi, pourquoi suis-je à l’hôpital ?

Ma sœur était au courant, c’était clair. C’est elle qui était venue me chercher, elle connaissait la raison de ma présence ici.

-         Tu as complètement perdu la mémoire, non d’un chien !

Elle murmurait quelques mots incompréhensibles, avant de me regarder, d’un air désespéré. Elle serrait les dents, puis s’apprêtait à parler, pleine de haine.

-         Je ne saurais te répondre avec précisions, lâcha-t-elle. Il…Il dit que tu es tombée du troisième étage d’un immeuble. Ce monstre, s’emporta-t-elle, ment d’après ce que disent les médecins. Les blessures ne correspondent pas à cette version.

Aux mots « Il », puis, « monstre » un tressaillement de terreur avait parcourut tout mon corps. Qui était-ce ? Il, enfin, Dean (nouveau vertige), n’aurait pas pu rester en présence humaine. Ce n’était pas lui. Ou je le sous-estimais. Mais il ne peut pas… Il est trop…instinctif !

Qui avait donc eu le loisir de me trouver, de m’emmener à l’hôpital, de mentir ??

-         Qui ?

Ma sœur semblait se creuser la tête. Cherchait-elle une réponse concrète ?

-         Je ne sais pas exactement… je l’ai déjà vu quelque part.

Elle avait déjà vu Dean… Une fois…

-         Est-ce que je le connais ? Et tu n’as aucun nom ? Il a sans doute dû laisser des informations aux médecins…

Mon pouls accélérait, une fois de plus. A croire que j’étais réellement fragile.

-         Je pense que tu le connais. Enfin, lui, te connaissais ; il savait ton prénom et… je ne sais pas, il… était si protecteur envers toi ! Il a sûrement laissé quelques trucs aux docteurs, mais moi je n’en suis pas une, alors…

Il me connaissait…Mais qui ? On éliminait l’hypothèse que ce soit Dean. Il n’est nullement protecteur envers moi ! Dès que je pensais à lui, j’avais la chair de poule… Mais en pensant également à la personne qui m’avait trouvée, j’étais bouleversée. Je ne saurais pas qui ça aurait pu être. Quelqu’un qui me connaissais m’avait trouvée dans les bois. Ou en bas d’un immeuble, ou ailleurs…

-         Il était plutôt grand, enchaina ma sœur, brun… Disons qu’il était beau, mais c’est un sal monstre ! Pourquoi mentir ? Les médecins pourront te soigner plus facilement s’ils savent la vérité.

Mais je n’allais tout de même pas lui avouer que j’étais dans les bois afin de me faire tuer pour sauver quelqu’un que j’aime ! Après, il y aurait une enquête et... Tout le monde risquerait de se faire tuer ! Dean est bien plus fort que cent humains réunis, et je sais bien que des armes ne serviraient à rien. Il est dépourvu de sang, et sa solide peau se cicatrise en quelques minutes, même si la blessure est très profonde.

Comment faire comprendre à ma sœur qu’il ne fallait pas qu’elle sache la vérité ? Cela l’intriguerait trop et elle voudrait encore plus savoir. A y ajouter le fait que j’ai moi aussi envie de savoir la réalité : Tout ça n’est qu’un mensonge, même les personnes qui ne sont pas au courant de… et bien, lui… cherchent également une logique à l’histoire.

-         Ce n’est pas grave… On trouvera bien.

-         Ouais… Ecoute, il faudrait que t’appelles maman ; elle est inquiète, et elle aimerait bien se déplacer, mais, avec Lucas, c’est… compliqué !

Oui, avec un ado comme lui, c’est difficile de gérer !

   Je m’emparais du téléphone, en tremblant de peur que ma mère ne… soit plus là… Je tapais le numéro de téléphone… ca sonnait… Encore et encore… « Vous êtes en relation avec un répondeur téléphonique, merci de laisser un message après le bip sonore, à bientôt ! »

« - Allô, maman, c’est moi. (Ma voix se brisait et les larmes me montaient aux yeux). Je voulais juste te dire que, ben, je vais bien… Je suis fatiguée…Mais bon, ce n’est pas bien grave ! C’est la vie ! (je pleurais à chaudes larmes) Je m’inquiète tout de même, tu ne réponds pas… Je t’aime. Gros bisous à Mickaël, Lucas, et toi, évidemment. Ciao ! ».

Je voulais m’empêcher de pleurer, mais c’était peine perdue ; ma mère n’avait pas répondu… elle était peut être…

« - Allyn ! Allyn ? Qu’est-ce qu’il y a ? Et, oh ! Reprends-toi, Allyn !

Je sanglotais, sans m’arrêter. Jusqu'à ce qu’on frappe à la porte. J’essuyais les gouttes qui roulaient sur mon visage d’un revers de poignet. Je n’aimais pas qu’on me voit dans un sal état, comme ça. Je respirais plus fort afin de me calmer.

   La porte s’ouvrit sur une jeune infirmière souriante, qui m’amenait mon repas ; en me voyant, elle se tourna vivement vers ma sœur et l’interrogea du regard. Celle-ci lui expliqua qu’en passant un coup de fil à ma mère, j’avais pleuré, sans raisons. La jeune femme tenta de me rassurer –cette image me renvoya à ma mère me rassurant car je m’étais fait bobo. Or je n’étais plus une enfant, et ces pleurnichements n’étaient pas liés à une simple éraflure, non, à la réelle douleur. Ne pas savoir si je reverrai un jour ma mère, c’est… Difficile. Délicat. Abominable.

L’infirmière demanda à ma sœur de l’accompagner dans le couloir afin de discuter de mon état.

    J’observais les nuages par la fenêtre. Une larme coula encore, le long de mon visage, comme si elle était éternelle. Quelqu’un était là-haut, dans le ciel. Cela dépendait évidemment de croyances religieuses, mais quelques soient les miennes, il me rappelait toujours cela…

Ma sœur revint quelques minutes après. Elle m’avertit qu’elle avait un rendez-vous à prendre, qu’elle cherchait donc à joindre la personne par téléphone. Elle avait un post-it, avec le numéro, ce n’était pas son écriture. Vu la façon dont elle parlait, elle devait prendre rendez-vous chez le médecin.

J’hurlais. Crier à m’en casser la voix. Mes cordes vocales seront certainement abimées. Je n’arrivais cependant pas à contrôler mon cœur. La peur m’envahit, comme la première fois que je l’ai vu. J’entendais à peine ma sœur -paniquée, ne sachant trop quoi faire- et le médecin, qui était apparut à mon chevet comme par magie. Les voix étaient  lointaines, mais je m’en fichais. Dean était là. Il était là ! Puis, soudain, il s’évapora, le visage grave. Il disparût, comme un fantôme. Je regardais toutefois l’endroit où il était parti. Sans le quitter des yeux, comme s’il allait réapparaître.

      Les faibles voix se furent plus proches, plus distinctes.

« - Que fixe-t-elle ? Elle ne cligne presque plus des yeux, est-ce normal, interrogea ma sœur, s’adressant au médecin.

-         Je ne sais pas, c’est étrange. M’entendez-vous Mademoiselle ? Faites quelque chose, bougez pour me le faire comprendre. N’importe comment, agitez votre tête, ou une partie de votre corps !

Je tentais de déplacer mon bras, mais celui-ci était comme déconnecté, comme s’il n’était plus relié à mon cerveau. Je tentais la tête, il n’y avait pas moyen. Tout le reste de mon corps fut impossible à bouger. Je voyais passer une lumière près de mes yeux, puis sentis une douleur dans le creux du bras. Une piqure ?

 

 

Voilà, dites-moi si ça vous a plu ? Devrais-je continuer ?

Sans titre

 

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Commentaires
L
Ca fait plaisir, j'ai presque fini ce chapitre je le mets bientôt en ligne ;)
M
Super histoire j'attend la suite bises
A
Superbe histoire j'attends avec impatience la suite :) Même si j'ai adoré le chapitre que tu avais mis sur le blog d'une autre histoire d'une fille handicapé, j'ai préféré celle là et j'aimerais bien que tu postes la suite ! :) ΔΔΔ
L
si si c'est celui quelle a écrit sur son cahier rouge....
L
d'accord mais pk dit-tu merci pour le plat hindou ????? :$ <br /> <br /> mais merci quand même...
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