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Liberty Dreams
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6 octobre 2014

◘ Chapitre III ◘

 

 

 

 

Moi aussi, j'avoue qu'en ce moment j'ai pas mal de trucs à faire...

J'ai la même excuse que Chic ;)

 

Lundi :   (en sortant du bahut) Je vais à la gym (je fais de la gymnastique artistique ;) ps : ça dure 2h et le temps de faire les trajets, de manger, de prendre ma douche et de faire mes devoirs, bein...

Mardi : Je fais mes devoirs, j'essaie de m'avancer, et de ne pas en avoir trop à faire d'un coup (je peux vous dire que les profs abusent, ils en mettent un paquet !

Mercredi : En sortant à midi, quand j'arrive chez moi, je mange (j'ai toujours trop faim à cette heure là :p ) en regardant le Mentalist (je sais qui est John le Rouge !!!!!) Ensuite je fais mes devoirs puis j'ai parfois un peu de temps devant moi, du coup je viens si je peux ! Puis à 17 h 15, je vais à la gym, ensuite après la gym c'est comme le lundi.

Jeudi : Comme le mardi :)

Vendredi : A ce moment là, et le week-end, je trouve un moment pour faire mes devoirs, aussi pour voir mes amis, rester toute la journée en pyjama sur snapchat ou devant la télé, mais aussi devant mon ordi sur le blog et avec tout ce qu'on a à faire sur internet ! je suis une geek, oui....

 

Après ce petit passage, on peut peut-être passer aux choses sérieuses ?

Voici le 3eme chapitre de l'histoire que j'ai écrit le plus, vous savez le chapitre précédent parlait

d'une fille avec deux psys, l'un étant un imposteur...

Kinou réfléchit sur le sens de la vie

Ca vous revient, enfin ?

C'est parti, bienvenue dans mon monde ♥

 

Chapitre III – L’Incident

 

Comme chaque nuit depuis ce jour-là, je rêvais de lui. Mais ce rêve était différend des autres.

Dean était en face de moi. Il faisait sombre, et froid. Nous étions dans une petite pièce -une cave, sûrement.  Il me fixait. Ses yeux rouges ne bougeaient pas d’un poil. Je ne le voyais pas, pourtant les deux lueurs couleur sang me toisaient. Jamais il ne clignait des paupières.

   Une douleur atroce me submergeait. Tout mon corps semblait souffrir comme jamais. Autant cela me brûlait que ça me glaçait. Une terrible oxymore était en moi. Je ne voyais plus Dean, tout à coup, mais une horloge avec ses aiguilles qui tournaient d’un tic-tac déconcertant.

L’horloge, puis Dean… encore et encore. Le temps lui était-il compté ?

La douleur qui s’était emparée de moi ne fut rien comparée à la souffrance que j’endurais désormais. Mon cœur se serrait. De plus en plus… Toujours ce tic tac… Toujours cette horloge…Toujours Dean… Dean…

    Ce prénom résonnait dans ma tête comme s’il était vital. Il l’était. C’était une nécessité : Et je ne pouvais plus nier. Toute la peur envers lui s’était effacée. Tout ce que j’avais pu endurer dans ma vie n’était rien comparé à ce que je ressentais, là, maintenant.

J’ouvrais les yeux : Plusieurs têtes se penchaient sur moi. Des médecins. D’après ce que je comprenais, j’avais fait une haute de tension dangereuse. Mon pouls s’était beaucoup trop élevé. Je refermais les yeux. Je dus m’endormir, car, lorsque mes paupières s’ouvrirent, plus de docteurs, juste Logan. Logan ?

Je n’avais pas une seconde pensé à lui. J’étais assez honteuse, car le seul à qui j’avais pensé ces derniers temps était peut-être mort. Ma référence n’était pas très fiable, une horloge dans mes rêves ; mais j’y croyais dur comme fer. Même si je n’en avais pas envie.

Il dormait sur le petit fauteuil près de la fenêtre. Il y avait de nouvelles fleurs dans un vase. Des roses blanches, mes préférées. Je poussai un soupire.

    La petite chambre était remplie de fleurs et des deux ballons ridicules que mon père et ma belle-mère m’avaient offerts. Je me tapotai le visage à la recherche des petits fils qui étaient reliés à mon nez. Mais rien ; satisfaite, je m’asseyais lentement sur le rebord du lit. Une jambe après l’autre, j’allais observer ce qui se passait par la fenêtre. Tout semblait normal. D’ici, j’avais vue sur les tours jumelles du World Trade Center.

C’est à cet instant que ça se produisit.

Jusque là, je n’avais pas fait attention à l’avion qui allait s’écraser sur la tour. Déjà rapide, mes battements pulmonaires s’accélérèrent et je pleurais. Pour tous ces morts. Je pleurais parce que je ne savais pas si des personnes que je connaissais y étaient. Je pleurais aussi pour Dean. Je pleurais pour  tout.

« - Hey ! Ca va mieux, à ce que je vois !

Je ne répondais pas. Je n’avais pas le courage. Je n’avais pas la force. Je me demandais d’ailleurs comment je tenais debout.

-         Ben alors, ça ne va pas ? »

Il m’encerclait alors la taille.

Il étouffa un cri d’effroi. Il ne parlait plus. Il se rendit enfin compte de ce qui se passait.

   Il s’empara de la télécommande et alluma la petite télévision. Une journaliste était devant l’accident. « Les experts vont tenter de déterminer ce qui a pu être la cause de l’accident. Nous ne savons pas encore combien de personnes sont décédées…

Je ne quittais néanmoins pas le quartier des tours jumelles. C’est alors qu’un deuxième avion se scratcha, ici, en face de moi. Un gros bruit d’explosion, plus fort provenant de la télé. Une deuxième - et plus grosse -couche de fumée cacha le World Trade Center. Jamais je n’ai assisté à quelque chose d’aussi effroyable. D’aussi terrible. Je quittais alors la scène des yeux, pour la voir sur la télévision. La fumée cachait la journaliste, les images n’étaient pas nettes, on entendait des toussotements, puis on réapparut la jeune femme. Elle avait le visage gris, sale. Elle se tournait ensuite vers l’incident. Son expression était celle d’une femme terrorisée. Elle se devait pourtant de faire son travail, et continua :

Ce… Ce n’est donc pas un accident. C’est un acte terroriste.

On percevait un bruit de fond…

Les hélicoptères n’arrivent pas à s’approcher du lieu de l’attentat. Beaucoup de personnes sont prises au piège, en haut. »

J’éteignis les informations, m’installai sur le lit, face à ce qui venait de se produire. Je n’arrivais pas à penser à autre chose, à regarder ailleurs. J’avais le cœur lourd, je pleurais, sans cesses. Au bout d’un moment, Logan s’installa à côté de moi. Pendant au moins une heure, on ne s’échangea pas un mot. Nous avions assistés en direct à un attentat terroriste. Je ne réfléchissais plus ; mon cerveau était sur pause. Je revoyais la scène, elle était en boucle dans mon esprit.

Puis, Logan prit son portable, appela sa mère. Son père. Sa sœur. Sa tante. Je faisais de même. Maman répondit. Je fus soulagée, mais pour peu de temps. Papa était avec Jennifer, me répondit également. J’appelais Kate, mais tombais sur le répondeur. J’appelais son copain : il ne décrocha pas.

Ma sœur était peut-être morte.

Je m’allongeais. Serra très fort la couverture, sans cesser de regarder la fumée qui s’échappait des bâtiments.

Je pleurais en silence, durant très, très longtemps. Je finis par sombrer, mais le téléphone sonna, et je décrochai.

« - Allô ?

Un long soupire s’échappa de l’autre bout du fil.

-         Allô ! Allô, insistai-je. Qui es-ce ?

-         Moi. »

La voix masculine me fit tout de suite savoir de qui il s’agissait. Elle me fit frissonner, mais me réconforta. Il était vivant.

  Il finit par raccrocher… j’entendais le « bip », le laissais sonner jusqu'à ce qu’il s’arrête. De nouvelles larmes dégoulinèrent de mes joues.

 

« - C’était qui ?

Je reniflais.

-         Je… Je ne sais pas, ça a raccroché, alors… »

Il ne sourcilla pas, ne posa pas plus de questions. Heureusement, je ne suis pas très douée pour mentir…

C’était Dean.

 

Bisous à vous !

Choc ♥

 

 

 

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